Vallée de Cauterets (Midi Pyrénées)
Après avoir pris les eaux à Cauterets, suivez la D 920 pour découvrir une partie des merveilleux paysages que vous réservent les alentours de cette station thermale. Commençant au niveau de la cascade de Lutour et de sa jolie vallée, le val de Jéret présente une succession de cascades, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Elles vous mèneront jusqu'au magnifique site du pont d'Espagne, point de départ pour d'autres randonnées en direction du très beau lac de Gaube ou de la vallée du Marcadau. Initialement prévue pendant 5 jours, la randonnée s'est trouvée écourtée à cause du mauvais temps. Nous pensions pouvoir écourter notre première étape (Cauterets - refuge d'Ilhéou) en prenant le téléphérique menant à la crête du Lys mais il était fermé en raison du mauvais temps. Nous passons donc notre première nuit au camping les Saillet de Cauterets après avoir flâné dans la ville. Le soir petit repas à la pêche à la truite chez Albert...
Randonnée dans la Vallée de Cauterets
Vous franchissez un premier verrou glaciaire par l'Escala du Camou, puis vous traversez un vaste couloir d'avalanches : le lit Sarrouère. Soyez attentifs, des hardes d'isards fréquentent ces pelouses tôt le matin en été. La traversée d'un second verrou glaciaire vous conduit au plateau du Cayan, un grand replat horizontal où les ruisseaux du Marcadau et de Pouey Trénous font de paisibles méandres. Au fond, traversez le pont de la Pourtère et rejoignez l'itinéraire de la rive droite. Un long lacet franchit le troisième verrou glaciaire dit de la Pourtère, et le sentier débouche sur le plateau herbeux d'Estalounqué. Au bout, un petit raidillon, l'Escala de la Cardinquère. Observez les pins à crochets nichés dans les fissures du granit, les pins sylvestres sur les pentes sud. Après avoir dépassé le minuscule plateau du Petit Marcadau, vous arrivez à la confluence des gaves d'Arratille et du Marcadau. Ce confluent délimite le territoire du Quiñon de Panticosa (Espagne) et de Saint-Savin (France). Sur cette zone, les droits de pâturage appartiennent aux français jusqu'à fin juillet, aux espagnols jusqu'à la fin de l'année.
• Etape 1 : Pont d'Espagne / Refuge de Wallon Marcadau : Du Pont d'Espagne, c'est face à une marée humaine de randonneurs et de marcheurs à la journée qu'il faut se côtoyer (il faut dire que nous partons alors qu'il est 11h00). Mais très vite, les uns et les autres se séparent pour différents itinéraires. Beaucoup de personnes de dépassent pas le lac de Gaube. cauterets-refuge_wallon.jpg (39858 octets) La journée commence en douceur le long du gave du Marcadau : paysages magnifiques. Au passage, petits encas aux lacs de l'embarrat. La chaleur est accablante. Du Pourtet au refuge de Wallon-Marcadau, descente caillouteuse mais offrant de jolis panoramas sur la vallée du Marcadau.
• Etape 2 : Refuge de Wallon-Marcadau / Refuge des Oulettes de Gaube : Départ à 8h30. La journée se divise en deux : une montée jusqu'au col des mulets et une descente jusqu'au refuge des Oulettes de Gaube. A notre départ, le ciel est gris ; au plus nous grimpons, au plus le vent se fait violent et le paysage devient rocheux et austère. Nombreux isard et marmottes entre le refuge de Wallon-Marcadau et le lac d'Aratille. Une bonne partie de la descente se déroule sur un terrain rocailleux et pas très agréable. L'arrivée au refuge des Oulettes de Gaube nous donne un panorama stupéfiant sur le Vignemale et ses glaciers. Le refuge des Oulettes de Gaube et celui de Baysselance va rouvrir en 2003.
• Etape 3 : Refuge des Oulettes de Gaube / Pont d'Espagne : Départ à 8h00. Du refuge des Oulettes de Gaube jusqu'au croisement des sentiers dont l'un va au lac d'Estom et l'autre au lac des oulettes d'Estom soubiran, le chemin est très rocailleux. Passage délicat après le col d'araillé. La descente vers le lac d'Estom se réalise sur un petit sentier agréable et bien marqué. Petite pause repas au lac d'Estom. Nous continuons notre chemin par la descente de la vallée de Lutour, très différente de celle de Marcadau mais tout aussi jolie. Observation de 6 isards dans les contreforts montagneux de la vallée. Au parking de la Raillère, nous empruntons le sentier des cascades (vallée de Jéret)..
Le Parc National des Pyrénées
Une mosaïques de roches cristallines et sédimentaires, malmenées par l’érosion et la glaciation a fait naître les fabuleux paysages du Parc national des Pyrénées : calcaires des grands cirques de Gavarnie, Troumouse, Estaubé, du massif du Vignemale, ou granite du Balaïtous pour sa partie centrale, formations volcaniques du pic du Midi d’Ossau à l’ouest. L’eau est partout présente et l’on y compte 218 lacs d’altitude et d’innombrables laquettes alimentant gaves, nestes ou torrents. Carrefour d’influences climatiques entre Atlantique et Méditerranée, il abrite une flore variée, particulièrement riche en endémiques et en espèces emblématiques comme la Ramonde des Pyrénées, le Lys des Pyrénées et la Saxifrage à longues feuilles. L’homme y a largement façonné les paysages actuels, défrichant et écobuant au profit des pâturages qui occupent la moitié de sa superficie ; la forêt de hêtres, sapins et pins à crochets représentant 10 % de son territoire. Le parc national est habité par une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le gypaète barbu, le vautour, le percnoptère d’Egypte ou l’aigle royal, grand tétras... patrimoine naturel.
• Protection de la faune : Le parc national assure la qualité et la diversité des milieux dont la faune a besoin et limite les risques de mortalité liés à l’homme (collisions, électrocutions, intoxications, …). Ponctuellement, lorsque des espèces sont en danger de disparition, des mesures de nourrissage, réintroduction, lâché d’individus, protection des sites peuvent être mises en œuvre. Le rôle des gardes-moniteurs et la préservation de la faune. Pour préserver ces milieux naturels et cette faune sauvage, le travail des gardes-moniteurs du parc national est fondamental. Leur présence permanente sur le terrain permet d’assurer un suivi méthodique des populations animales ainsi que leur milieux.