Bourgogne Côté Nature
Randonnée pédestre, cyclotourisme, croisière…autant de possibilités pour découvrir le charme naturel de cette région et faire des haltes inoubliables : petit bistrot de campagne, la cave d’un viticulteur, une abbaye romane ou un château de la Renaissance ! Ainsi, parcourez à pied le Parc Naturel Régional du Morvan via le tour du Morvan, un sentier balisé qui vous fera voyager de lacs en lacs…pour les amateurs de vin, cette grande traversée du Morvan ne s'éloigne jamais longtemps du vignoble du Maçonnais. Amateurs de vélo… Les 650 km d’itinéraires cyclistes du « Tour de Bourgogne à vélo ®» sont un moyen inoubliable de découvrir les multiples atouts de cette région. Ces itinéraires longent en effet pour une grande part les différents canaux bourguignons et empruntent les anciens chemins de halage désormais aménagés en voies vertes ou véloroutes. Faites appel à l’un des nombreux loueurs de bateau pour voguer sur les canaux bourguignons au rythme.
Parc Naturel Régional du Morvan
Cet ensemble de bâtiments du XIXème siècle, centre de l’actuelle Maison du parc, a été construit dans un style original, créé par un architecte amené d’Angleterre : bloc rectangulaire avec petites fenêtres et murs épais dans ce pays avec un climat rude et contrasté. Il se compose de deux bâtiments symétriques pour engranger céréales et foins, et loger les animaux. Face à l’extrémité de chaque aile, la chapelle et le pavillon de chasse. L’ensemble se complète par une bergerie et la maison du dernier fermier qui est actuellement le centre administratif du Parc. L’étang Taureau, étang de pêche, était un ancien réservoir pour le flottage à bûches perdues sur le Vignan, activité économique complémentaire pour les Morvandiaux du XIXème siècle. Cette propriété a connu reconstructions et démantèlements successifs depuis le XIXème siècle. En 1975, la Région Bourgogne, par le Syndicat Mixte du Parc, pour y installer la Maison du parc régional du Morvan.
• Les oiseaux du Morvan : Cette exposition propose de découvrir les oiseaux du Morvan, selon leur milieu, au travers du regard de Daniel Magnien, photographe. Elle présente ainsi des images des espèces suivantes : Pour les rivières et ruisseaux : Cincle plongeur : parade nuptiale – Toilette – Sa proie favorite : une larve de « traîne- bûche » – Son nid : une boule de mousse – Jeunes attendant la becquée – Nourrissage – Le Cingle plongeur : un oiseau des eaux vives. Chevalier Guignette – Bergeronnette des ruisseaux – Martin-pêcheur – Ruisseau de la Canche. Reflets d'automne sur le réservoir de la Canche – Bihoreau gris – Cygne tuberculé – Foulque macroule...
• La forêt : Cette exposition présente la forêt morvandelle qui couvre environ la moitié du territoire du Parc naturel régional du Morvan. Elle explique que la composition en essences (feuillus et résineux) varie en fonction de la situation topographique, de l’exposition du sol, du microclimat, ..., et de l’intervention de l’homme. Elle présente la répartition entre forêt privées, publiques ou communales. La surface et les types de peuplements forestiers ont changé au fil des siècles en fonction de la démographie et des besoins de l’Homme. Les évolutions intervenues à l’époque des gaulois, au Moyen-âge, à la grande époque du flottage, ainsi que du XIXe siècle à nos jours sont explicitées.
• Les arbres remarquables : Territoire très boisé et aux paysages plutôt fermés, le Parc naturel régional du Morvan recèle néanmoins de nombreux arbres remarquables, qu’un regard habitué arrive à déceler au milieu de ses congénères. Faisant suite à une opération de recensement par jeu-concours conduite en 2004 dans le cadre de la Charte Forestière de Territoire, l’exposition photographique présente un échantillon de cette richesse méconnue du territoire. A la fois photographique et pédagogique par un descriptif des arbres concernés, cette exposition permet de découvrir un aperçu des arbres remarquables recensés : un panel représentant des essences, feuillues et résineuses.
Faune et Flore en Bourgogne
La beauté des paysages Côte d’Oriens tient à leurs courbes, leurs couleurs mais aussi à la diversité de la faune et de la flore. Nombreux sont les animaux et végétaux à avoir élu domicile dans les eaux, les forêts ou les montagnes du département, dont certains spécimens emblématiques. En plaine, des vaches et des chevaux : jusque là rien d’étonnant, sauf que la Côte-d’Or compte quelques races remarquables. Reine des prés, la vache charolaise peuple les prairies du département. Tout de blanc ou crème vêtue, elle se distingue par des muqueuses claires non tachées, un front large et des cornes rondes. Sa viande fait l’unanimité sur les tables des restaurateurs bourguignons. Le trait de l’Auxois fait également la fierté des locaux : on parle ici d’un cheval né au XIXe siècle, du croisement entre des chevaux bourguignons et des étalons ardennais. Cheval à l'origine exclusivement agricole, le trait Auxois retrouve son utilité en agriculture spécialisée : pour la vigne ou le maraîchage par exemple. Prenant de l’altitude, vous trouverez peut-être sur le bord de votre chemin un sabot de Vénus. Cette orchidée n’est présente que sur les territoires du nord de la Côte-d’Or et vit dans un microclimat froid et peu ensoleillé.
• Le busard cendré : Le Busard cendré est un parfait exemple de dimorphisme sexuel : tandis que le mâle arbore un plumage majoritairement gris cendre, la femelle revêt une robe brune bien plus discrète, devoir de couvaison oblige. Seul un croissant blanc sur le croupion apporte un peu de contraste. Si l’on détaille davantage le mâle, on peut noter le bout des ailes noires, une barre noire dessus, ainsi qu’un ventre taché.
• Le Damier de la Succise : Vu de dessus, ce papillon est de couleur fauve généralement contrastée et il est orné de dessins noirs plus ou moins étendus. Sur les deux faces des ailes arrière ou postérieures, on note la présence caractéristique d'une série de points noirs formés sur une bande orange. On ne peut observer les adultes voler que pendant un mois, entre mi avril et fin juillet, il ne se reproduit qu'une fois par an.
